1998 - 1999 :
Carlos Lechevallier fait sa première année au
collège Gustave Monod épaulé par son ancien prof de mathématiques
Bernard Defays.
Les quelques moyens supplémentaires sont utilisés en sixième
: 3 classes sont regroupées pour former 4 groupes de niveaux.
Ce fonctionnement existe depuis quelques années dans le collège.
1999 - 2000 :
Arrivée de Xavier Provot.
Les groupes de niveaux sont abandonnés au profil d'une heure de soutien
communes à plusieurs classes.
En s'inspirant des évaluations nationales de sixième, des tests
sont faits pour déterminer les élèves qui allaient participer
à ces heures de soutien.
Les élèves doivent réussir des tests du même type
pour ne plus venir à ces heures de soutien.
Peu de classes bénéficient d'heure de soutien.
Un mouvement de grève soutenu par les parents d'élèves
nous permet d'obtenir plus de moyens.
2000 - 2001 :
Arrivée de Marion Larrère.
En essayant de traduire la réussite, ou non, à ces tests utilisés
pour la composition des groupes de soutien en note pour valoriser le travail
des élèves les plus en difficultés, nous en venons à
proposer à nos élèves une évaluation qui permettrait
aux notes de nos élèves d'évoluer avec le temps : nous
l'appelons la note de compétence car nous prenons comme références
les compétences exigibles du programme. Ce fonctionnement est testé
sur des parties plus ou moins grandes du programme dans des classes de 3ème,
5ème et 6ème.
L'évaluation se fait sur deux niveaux : acquis ou non-acquis.
Carlos Lechevallier, Xavier Provot et Marion Larrère participent au projet.
Les résultats sont gérés grâce à un tableur.
Les premières évaluations communes voient le jour : elles se font
à l'aide de feuille volantes données aux élèves.
2001 - 2002 :
Arrivée de Sébastien Duret.
L'évaluation par compétences concerne essentiellement les niveaux
3ème et 6ème.
Les premiers livrets d'évaluation réutilisablent voient le jour.
Des IDD faisant intervenir des profs de math sont testés dans certaines
classes.
2002 - 2003 :
Un niveau intermédiaire est introduit : "en cours d'acquisition".
Nous en sommes à trois paliers dotés des coefficients 0
, 0,5 et 1.
Les feuilles de calcul nous permettant de gérer nos résultats
sont obligées d'évoluer car le nombre de compétences traitées
augmentent.
Les IDD sont abandonnés pour nous permettre de bénéficier
d'une heure de soutien pour toutes les classes du collège.
2003 - 2004 :
Comme le niveau intermédiaire intauré l'année dernière
ne nous permettait pas de faire la différence entre un élève
qui se mettait vraiment au travail et un autre qui essayait seulement de faire
les évaluations, un autre palier est introduit.
Nous en sommes à quatre paliers dotés des coefficients 0
, 0,3 , 0,7 et 1.
Deux paliers pour les élèves en réussite et deux paliers
pour les élèves en échec.
Tous les niveaux sont concernés par cette évaluation par compétences.
2004 - 2005 :
Arrivée de David Montava.
Les "groupes de Perf" sont testés avec deux classes de 3ème
: naissance du permier livret d'entraînement.
Ce premier livret d'entraînement à la forme d'un livret d'évaluation
fourni avec les corrections pour que les élèves puissent préparer
les évaluations : il est complété au fur et à mesure
tout au long de l'année.
Les quatre paliers sont maintenant clairement définis :
- La compétence est parfaitement maitrîsée : 1
- La compétence est comprise, mais l'élève a fait des petites
fautes qui ne sont pas liées directement à l'objectif : 0,7
- Des choses sont justes, mais il y a encore au moins une erreur grave liée
à l'objectif visé : 0,3
- Tout est à revoir : 0
2005 - 2006 :
Arrivée d'Emilie Cabrol.
Les groupes de Perf sont généralisés à toutes les
classes de 3ème par 4 profs de l'équipe.
Les 56 premières compétences du livret d'entraînement sont
enrichies par plusieurs entraînement par compétences : il compte
72 pages,et 152 pour le corrigé. L'impression est confié à
un imprimeur et c'est le collège qui finance la totalité.
Un livret d'entraînement se contruit en cours d'année pour le niveau
4ème car les groupes de Perf sont aussi testé dans deux classes
de 4ème... mais pendant un trimestre uniquement car le travail à
fournir était trop important.
2006 - 2007 :
Départ de Sébastien Duret.
Arrivée d'un nouveau collègue qui n'adopte pas notre façon
de travailler en commun.
Tous les autres profs de l'équipe se lancent dans les groupes de Perf
pour gérer leurs classes de troisième, mais avec deux fontionnements
différents..
Le livret d'entraînement couvre 97 compétences pour 120 pages,
et 204 pour son corrigé.
Certaines classes de 6ème et 5ème sont aussi concernées
par le travail en groupe de Perf, et des livrets d'entraînement sont fabriqués
en cours d'année pour ces niveaux.
Les 4ème n'ont ni livret d'entraînememt, ni fonctionnement en Perf.
2007 - 2008 :
Nous avons essayé de démarrer l'année avec un livret
d'entraînement couvrant tout le collège, mais la tâche était
beaucoup trop importante.
Dans l'urgence, nous avons donc repris le livret d'entraînement du niveau
3ème en y apportant seulement quelques légères modifications.
Après un bilan des deux utilisations différentes des groupes de
Perf, des modifications sont apportées à ces deux fonctionnements,
mais des différences importantes demeurent encore.
Les groupes de Perf sont pérennisé pour les classes de 3ème.
Des livrets d'entraînement couvrant la totalité du programme sont
en cours d'élaboration pour les niveaux 6ème, 5ème et 4ème.
Certaines classes sont aussi concernées par les groupes de Perf..
Une expérimentation sur les problèmes de recherche est lancée
dans deux classes de 6ème et une classe de 3ème.
Notre collègue n'adhère toujours pas à notre façon
de travailler : il a trois classes à charge chez nous et il fait le reste
de son service dans un autre collège.